La FIGEC a réuni ses principaux acteurs de l’acquisition de créances, avec ses fédérations européennes FENCA et FEBIS, pour travailler, d’arrache-pied, sur le projet de directive sur les gestionnaires de crédits, les acheteurs de crédits et le recouvrement de garantie, ce mercredi 23 octobre.
C’est l’un des sujets qui donne des sueurs froides aux gouvernements et régulateurs en Europe. Ces «NPLs», pour «non-performing loans», sont des prêts que l’emprunteur ne rembourse pas, en partie ou totalement. Plus précisément, il s’agit de ceux dont le retard de paiement dépasse 90 jours et que le prêteur aura peu de chance de voir remboursés.
La FIGEC a bien conscience du fait que ces prêts non-performants constituent un enjeu majeur pour les économies française et européenne, représentant des centaines de milliards d’euros à risque.
La présente directive établit un cadre et des exigences communs en ce qui concerne :
- les gestionnaires de crédits agissant pour le compte d’un établissement de crédit ou d’un acheteur de crédits à l’égard d’un contrat de crédit émis par un établissement de crédit ou par ses filiales;
- les acheteurs de crédits achetant un contrat de crédit émis par un établissement de crédit ou par ses filiales;
- un mécanisme extrajudiciaire complémentaire de recouvrement accéléré de garantie, s’appliquant à l’égard des contrats de crédit adossés à une garantie qui sont conclus entre des créanciers et des entreprises emprunteuses.
Photo de gauche à droite : Jean-François Bensahel (Iquera), Nathalie Lameyre (Eos France), Patrice Costard (Filaction), Frédéric Kocévar (Concilian), Stéphanie Verilhac (FEBIS), Yvan Parrot (Cfp), Andreas Bücker (FENCA), Fabien Klécha (Hoist Finance), Anne Williart (Intrum), Sébastien Bouchindhomme (Délégué Général de la FIGEC), Nicolas Da Costa (Nacc), Matthieu Bernard (Groupe 1640)